Le kolatier: l’essentiel en 3 points :

D’où proviennent les noix de kola ?

En réalité, les noix de kola constituent les graines des fruits du kolatier. Il s’agit d’un bel arbre qui, comme le cacaotier, appartient à la famille des sterculiacées. Poussant jusqu’à 20 mètres de haut, le kolatier se distingue par son tronc droit et sa cime arrondie. Le tronc se couvre entièrement d’une écorce rugueuse et porte de nombreuses branches maîtresses. Les feuilles du kolatier sont glabres et alternes. Elles affichent un coloris vert foncé et présentent un limbe ovale, lancéolé et à bord entier. Les faces inférieures des feuilles laissent clairement apparaître des nervures pennées.

Poussant en grappe, les inflorescences apparaissent uniquement sur les grosses branches. Unisexuées, elles mesurent environ 2 cm. Les fleurs produisent un fruit que l’on connaît sous le nom de cabosse. Imposant, chaque fruit peut peser jusqu’à 2 kg environ. Vert dans un premier temps, le fruit prend un joli coloris brun lorsqu’il arrive à maturité. Par ailleurs, le fruit se compose de plusieurs follicules réunis en étoiles contenant jusqu’à 6 graines. Grandes comme les œufs du pigeon, ces graines affichent une couleur blanc crème au rouge en fonction des variétés de kolatier.

Ce qu’il faut savoir sur la culture et l’entretien du kolatier

Le kolatier est originaire d’Afrique de l’Ouest où il pousse en grand nombre à l’état sauvage. On cultive également l’arbre pour ses graines, communément appelées noix de kola. Le kolatier est un arbre plus ou moins exigeant. Pour bien se développer, il a besoin de chaleur, d’une atmosphère humide, ainsi que d’un apport adapté en eau. La quantité versée doit être pensée pour éviter tout excès. Cela favorise le jaunissement et la chute prématurée des feuilles. Par ailleurs, le jeune kolatier craint l’exposition directe au soleil.

En revanche, les individus adultes exigent une bonne exposition à la lumière toute l’année. Lorsque la lumière n’est pas suffisante, les feuilles du kolatier demeurent petites et deviennent pâles. Par ailleurs, le kolatier exige une température entre 25°C et 35°C pour pousser. Il ne supporte pas les basses températures inférieures à 5°C.

À propos de l’utilisation des noix de kola en phytothérapie

Les noix sont les seuls éléments du kolatier utilisés dans le domaine de la phytothérapie. Les cabosses sont récoltées juste avant qu’elles ne commencent à s’ouvrir. Elles affichent alors un joli coloris vert pâle. Les noix sont ensuite soigneusement extraites de la cabosse. Elles sont mises à sécher entre 2 et 3 jours jusqu’à ce que les arilles s’enlèvent d’elles-mêmes. Une fois que les noix sont sèches, elles sont réduites en poudre pour en faciliter la consommation.

Riches en ingrédients actifs, dont de la caféine, ces noix possèdent des propriétés toniques et stimulantes.

Les actifs agissent de façon synergique pour améliorer la résistance de l’organisme contre la fatigue physique et mentale.

Ils aident également à se sentir plus énergiques et contribuent à renforcer efficacement l’organisme. Pour retrouver vigueur et dynamisme, les noix de kola sont tout indiquées.

Selon les envies, il est d’ailleurs possible de les prendre de différentes façons. Outre sa forme naturelle, vous trouverez les extraits de noix sous la forme de gélules et de comprimés. Il est aussi possible de les consommer en tisane. Pour préparer une infusion, nous vous recommandons de faire bouillir de l’eau et d’y plonger une infusette pendant 10 min environ. Vous pouvez réduire ce temps à environ 5 min pour une boisson à la saveur moins prononcée. N’hésitez pas à ajouter un peu de miel pour parfumer et sucrer légèrement la boisson.

Que ce soit en gélules, en tisane ou en décoction, nous vous encourageons toujours à respecter la posologie des produits. Tout au long et après la cure, adoptez toujours une hygiène de vie saine et une bonne alimentation. Plus il y a de couleurs dans vos assiettes, mieux c’est. Outre son utilisation en phytothérapie, les noix de kola sont également très utiles en teinturerie. Ils contiennent des tanins condensés qui s’oxydent et se polymérisent pour fournir des phlobaphènes. Ce sont ces derniers qui permettent l’obtention de la couleur « rouge de kola ».